La compétition : les pilotes Th.
Schneider
Aux Chaprais trois entreprises ont
participé à la compétition. Les pilotes ont souvent partie liée à
l'entreprise. Avant la grande guerre, quelques pilotes
Rochet-Schneider ont rejoint Th. Schneider à Besançon. Théodore Schneider
peut être présent au stand. Après la guerre, on perd la trace des
pilotes qui ont fait la gloire de la marque.
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Juvanon le pilote amateur,
propriétaire d'un garage
Juvanon participe :
- sur Rochet Schneider à l'épreuve de vitesse de la Quinzaine de
Nice le 25 mars 1903
- sur Rochet Schneider à la course de côte du meeting d'Aix les
Bains le 3 juillet 1903, il termine cinquième
- sur Rochet Schneider à la course de côte du meeting de Laffrey
le 23 août 1903, il termine septième
- sur Th. Schneider au Grand Prix du Mont Ventoux le 5 août 1911
- sur Th. Schneider à la course de côte de Limonest le 18 mai
1912, il termine premier catégorie Tourisme,
- sur Th. Schneider au Grand Prix du Mont Ventoux le 22 août
1913
- sur Th. Schneider au Grand Prix de l'ACF, circuit de Lyon le 4
juillet 1914.
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Croquet le pilote belge
Croquet est engagé :
- du 13 au 17 juillet 1907 à la semaine d'Ostende sur
Rochet-Schneider
- les 6 et 7 juillet au Grand Prix de l'ACF 1908 sur
Rochet-Schneider
Croquet participe :
- sur Schneider le 25 juin 1912, aux Grand Prix de l'ACF. Il
termine septième
- sur Th. Schneider au Grand Prix de France le 9 juillet
1912. Il termibe quatrième.
- sur Th. Schneider au Grand Prix de France du 9 septembre 1912,
circuit de la Sarthe. Il termine quatrième
- sur Th. Schneider au Grand Prix de Picardie le 12 juillet 1913.
Il termine dixième
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Champoiseau, la légende.
Quel palmarès ! Champoiseau participe [liste non
exhaustive]
- au critérium du quart de litre de septembre 1903
sur motocyclette Griffon
- à la coupe Hydra du 6 avril 1905 sur motocyclette Peugeot,
il termine deuxième
- au concours d'endurance de l'Autocyle de Ville d'Avray le 14 mai
1905 sur motocyclette Peugeot, il termine quatrième
- au circuit des Ardennes, août 1905, sur motocyclette Peugeot, il
termine cinquième
- à la course de côte de Château Thierry du 1° octobre 1905, sur
motocyclette Peugeot, il termine quatrième
- à la coupe de Caters le 16 juillet 1906 sur une motocyclette
Peugeot, il termine cinquième
- les 15 et 16 septembre 1906, sur une motocyclette
Alcyon, termine second de la coupe Tourisme et premier de la coupe
Vitesse du Ventoux
- sur motocyclette Charron 30 HP à la course
Moscou-Sain-Petersboug du 7 juin 1907. Il finit second. Il a couvert la
distance à une moyenne de 59 km/h
- à la course du Ventoux, en août 1908, sur la marque belge
Imperia dont il assure la représentation à Paris, il termine à la première
place
- sur Th. Schneider au Grand Prix de France le 9 juillet
1912. Il termine second à 97 km/h de moyenne.
- sur Th. Schneider au meeting du Ventoux en août 1912
- sur Th. Schneider au Grand Prix de France du 9 septembre 1912,
circuit de la Sarthe. Il termine deuxième.
- sur Th. Schneider au Grand Prix de Picardie le 12 juillet 1913.
Il termine septième.
- au grand prix de Lyon le 4 juillet 1914 sur Schneider.
Il finit neuvième.
Une anecdote parue en
1934 : "Tous les Vieux du Volant se rappellent Champoiseau, un conducteur
phénomène; c'est lui qui fit, en 1913, au Grand Prix de l'ACF, une des plus
belles farces qu'on connaisse. C'était au Circuit de Picardie : au virage de
Moreuil, il y avait une tribune, dans cette tirbune un orphéon; cet
orphéon menait grand tapage harmonieux; cette musique eut le don de déplaire
à Champoiseau.
A chaque tour du circuit, il pouvait remarquer que l'équilibre de la tribune
était basée sur un étai qui empiétait un peu sur la piste... Remarquez qu'en
1913, on roulait aisément à 110-120 de moyenne en course ; remarquez aussi
qu'on ne connaissait pas les freins sur les quatre roues, il y avait frein à
pied sur le différentiel et frein à main sur les roues arrière.
Or, à cette vitesse et par ces moyens, Champoiseau, d'une seule roue,
cueillit l'étai et... flanqua par terre tribune et orphéon... " En fait
il a sauté la balustrade et est reparti.
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Thomas, le pilote Anglais
Thomas participe
- sur Th. Schneider au Grand Prix de France le 9 juillet
1912. Il termine sixième..
- sur Th. Schneider au Grand Prix de Picardie le 12 juillet 1913.
Il termine neuvième
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Nicodémi
Nicodémi participe
- sur Th. Schneider au Grand Prix de France du 9 septembre 1912,
circuit de la Sarthe. Il termine sixième
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Gabriel
- Gabriel participe au Grand prix du Mans 1913.
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Tabourin - Lefranc
- terminent sixième du Grand Prix d'endurance de 24 heures, des 12
et 13 juin 1926 sur Th. Schneider
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Théodore Schneider
- au rallye de Monaco de 1912, l'engagé numéro 60 sur Th.
Schneider 19 HP, n'est autre que Théodore Schneider !
Au départ de Genève :
"L'Automobile
Club du Rhône a eu treize concurrents contrôler aujourd'hui et nous tenons à
signaler la façon toute courtoise dont contrôle est tenu, par l'A.C.R. Après
les signatures d'usage conducteurs et passagers sont cordialement invités à
une légère collation, et c’est la coupe de champagne en mains, que les
membres de l'A.C.R. souhaitent la bienvenue et un heureux voyage à leurs hôtes.
Voilà certes, un contrôle, modèle."
L'auto-moto du 24
janvier 1912
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Antoine Jaubert
En septembre 1912, il participe au Grand prix de France sur
une Th. Schneider sans soupapes. "L’ingénieur Jaubert qui
dessina la sans soupape Schneider et qui la pilotait n’a pas terminé. Il
a été forcé d’abandonner au sixième tour, par suite du manque
d’essence." L'Intransigeant du 10 septembre 1912.
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... et les autres
N'oublions ni les Thieulin, ni les Zeetwoog,
ni les autres ..
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