L. Ravel engage aux 24 h. du Mans, de 1926, trois torpédos carrossée par Monjardet. Elles sont équipées d'un moteur de 1 500 cm3, de pneus Dunlop et d'un carburateur Solex. Dans ce même Grand Prix, Th. Schneider a engagé 2 voitures !
Le 27 novembre 1927 la société fermière emprunte 26. 400 reichsmark à l'Administratie Kantoor de Maas, société de droit allemand dont le siège est à Rotterdam. Le prêt est remboursable le 28 février 1928.
Après un imbroglio juridique, la société Automobiles Ravel fait faillite. Louis Ravel décède en novembre 1930
Les locaux d'Automobiles Ravel de la rue de l'Eglise ont accueillis, au 11 - 13 une fabrique de sacs en papier - imprimerie, puis plus tard une concession Renault Machines Agricoles en 1961 et en 1965, ceux du 13, le Grand Garage d'Alsace. Le 13 laissera ensuite place à un immeuble. Les locaux du 11, reconvertis, conserveront les toits en sheds.
En 1924, Th. Schneider lance une extrapolation plus sportive de la 10 HP avec capot en alu poli; appellation « Sport » ou « Super Sport » puis « Le Mans ». Cette voiture, au châssis est extrêmement robuste, se distingue par sa vivacité et son excellent freinage. La firme se positionne désormais dans une niche sportive, en parallèle une camionnette 10 HP est produite. Le stand Th. Schneider reçut la visite du Président de la République au salon de Paris, Octobre 1924.
La même année l'entreprise commercialise une camionnette "normande" sur un châssis 10 HP.
La carrosserie Langütt et Cie (1920-1933) , 3 chemin des Cras, carrosse une 10 HP 1924 en Torpédo, elle est émaillée au pistolet sous pression. En 1926 Monjardet adopte également l'émaillage à froid Duco.
La rectification automobile de Franche Comté, implantée 10 avenue Fontaine Argent, a produit des pistons et des segments de 1924 à 1932. Elle disposait également des machines outils nécessaires à la rectification de pièces automobiles dont cylindres et vilebrequins.
En 1925, M. Monjardet administrateur de Th. Schneider est également administrateur des MESSAGERIES ET TRANSPORTS AUTOMOBILES des MONTS-JURA.
Aux 24 heures du Mans 1925, une des voitures engagées brise son levier de changement de vitesse, il est remplacé par celui ... de la camionnette de service ! Sans commentaires.
Au concours d'élégance de Vichy, une Th. Schneider, carrossé Monjardet, remporte le Grand Prix, "Amateur 3° série" en août 1925. M. Devaux reprend en main le service course.
La 10 HP Sport Th. Schneider
"Nous n‘avons pas à revenir dans le cadre étroit qui nous est assigné sur tout l'intérêt que présentent les courses et leur résultats par la répercussion qu‘ils apportent sur la construction en série.
Comment pourtant ne point rappeler les magnifiques succès enregistrés cette saison un partout à travers la France, par cette belle 10 CV Th. Schneider, voiture parfaite de grand sport et de grand tourisme.
Au circuit de Saône-et-Loire, au Val Suzon, au Ballon d’Alsace, à Laffrey, au circuit de régularité de Comminges, au redoutable circuit des Routes Pavées, où les deux Th. Schneider qui prennent part à l’épreuve sont à l'arrivée.
Partout où elle s’est alignée la 10 CV Th. Schneider a inscrit au palmarès de la marque une très belle performance elle est chaque fois d’autant plus méritoire qu’elle à l’actif d'une voiture rigoureusement de série ... et toujours confortablement carrossée en série également On sait quelles sont les difficultés du problème de la. 10 CV sport dite voilure extra rapide, voiture à haut rendement, voiture bien moderne. Tous les derniers perfectionnements doivent s'y rencontrer et c'est parce que la 10 CV sport Th. Schneider remplit toutes cesconditions q u’elle est bien digne de cette appellation.
La construction de la 10 CV sport Th. Schneider n'empêche pas notre brillante firme de Besançon de construire en grande série la fabrication de la 10 CV tourisme en ville. Ces deux modèles trouvent en ce moment auprès de là clientèle avisée de l’automobile, le plus complet succès.
Th. Schneider expose ses modèles dans son magasin 93, avenue des Champs-Elysées, Paris."
La visite du Préfet le 1° avril 1925.
Les 24 heures du Mans 1926 affichent un beau plateau : 46 voitures engagées, parmi lesquelles deux Th. Schneider "qui ont un châssis remarquable" et trois Ravel, "habituées des dures épreuves".
Dans le cadre du salon 1926, la presse rapporte qu'un repas de gala a été organisé par Th. Schneider et Cie, y participaient : MM Jules Tabourin, né le 4 novembre 1875 à Issoudun, président du Conseil d'administration, Théodore Schneider, Robert Poirier, né le 8 octobre 1894 à Tour, agent général de la marque et membre du conseil d'administration ... . Ces mêmes Poirier et Tabourin ont participé à de nombreuses courses du calendrier 1926.
L'esprit de compétition imprègne fortement cette entreprise ! Lefranc et Fontaine coururent également sous les couleurs de Th. Schneider.
La même année, au meeting des Routes pavée de septembre, Th. Schneider engage un véhicule de livraison., dans la catégorie Concours des véhicules industriels et commerciaux.
En 1927 Th. Schneider construit un tracteur à chenilles SIAM de 35 chevaux.
La même année, Jules Poirier, engage deux voitures, en Espagne, au Critérium International des 12 heures.
La presse annonce le jeudi 8 novembre 1928 que "la S.A.D.I.M continue la fabrication de Th. Schneider, à Besançon , en ce qui concerne les tracteurs et autos. Siège social : 55, rue de Châteaudun, Paris."
Une variante raccourcie de la 10 HP apparaît, mais la crise de 1929 rompt le fragile équilibre. Les banques ne soutiennent plus la firme. La faillite est déclarée le 29 janvier 1929,. en 1930, cessation définitive des activités automobiles, rachat par l’entreprise de motoculture S.A.D.I.M. Les moteurs Douge ont équipé quelques tracteurs dans les années 30.
Le principal concessionnaire anglais rachète l’intégralité du stock de 10 HP restant, permettant aux inconditionnels de la marque de faire entretenir leur auto, d’en acheter de nouvelles aussi car, sur demande furent montées des 10 HP Le Mans à partir du stock de pièces existantes, quasiment jusqu’à la veille de la seconde guerre mondiale !
En 1930 Ferdinand Monjardet est nommé administrateur délégué de la société Th. Schneider.
SOCIETE ANONYME DES AUTOMOBILES Th. SCHNEIDER
EN LIQUIDATION
Au capital de 2.900.000 francs.
Siège de la Liquidation :
28, avenue Fontaine-Argent, Besançon
L’Assemblée générale extraordinaire des Actionnaires de la Société anonyme des Automobiles Th. Schneider, en date du 10 mars 1931, a ratifié l’apport fait à titre de fusion à la Société Anonyme d’instruments de Motoculture au capital de onze millions de francs dont le siège social est à Paris, 55, rue de Châteaudun, suivant acte s. s. p. en date des 12 et 14 février 1931 intervenu entre les deux administrateurs-délégués des deux Sociétés, sous la condition suspensive de l’approbation des Assemblées générales extraordinaires des actionnaires de la Société anonyme d’instruments de Motoculture et de la Société anonyme des Automobiles Th. Schneider.
Du fait de l’approbation et de l’acceptation de l’apport fusion par l’Assemblée tenue le 17 mars 1931, par les actionnaires de la Société anonymes Automobiles Th. Schneider, la fusion des deux Sociétés est devenue définitive depuis cette dernière date et la Société anonyme des Automobiles Th. Schneider s’est trouvée dissoute de plein droit et est entrée en liquidation amiable.
M. YIEILLE-CESSAY avoué près la Cour d’Appel de Besançon, demeurant en cette ville, 14, rue du Président-Wilson,
et
M. Louis MOUTIER, administrateur de sociétés, demeurant à Paris, 124. avenue Emile-Zola, ont été nommés liquidateurs avec les pouvoirs les plus étendus pour agir ensemble ou séparément.
Le siège de la liquidation a été fixé 28, Fontaine-Argent, a Besançon (Doubs)
Pour extrait :
Les liquidateurs,
VIEILLE-CESSAY et Louis MOUTIER.
En 1937 les installations industrielles de l’avenue de Fontaine-Argent sont vendues et transformées en l’Institution Saint Joseph, le bâtiment en façade est construit. Une partie des ateliers en shed de Th. Schneider est conservée. Ils y abritent le lycée professionnel Saint-Joseph.
En 1918, Marius Adenot, Directeur d'usine à Besançon est également également administrateur des la Société Anonyme des motocyclettes et automobiles Viratelle à Lyon.
Garages relais de l'Automobile-Club du Doubs en 1921 :
En 1925, Marius Adenot est Directeur Général de la Société Lyonnaise d'Industrie Mécanique ou SLIM, qui fabriqua moteurs et automobiles. Elle est appelée MIL'S aujourd'hui.
Les garages à Besançon en 1925 :